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Fadhel Abdelkafi: Il existe un problème de patience en Tunisie

Fadhel Abdelkafi, ministre du développement, de l'investissement et de la coopération internationale a déclaré dans Midi Show de ce vendredi 14 avril que la Tunisie a adopté une politique budgétaire expansionniste qui a résulté à un déficit engendrant un appel à l'aide au Fonds Monétaire International.

Il a expliqué que le pays a fait appel également aux bailleurs de fonds en vue d'un accroissement économique.

Dans le même sens, Fadhel Abdelkafi a estimé qu'une amélioration des chiffres du secteur touristique est attendue cette année de 40%, et de l'agriculture.

Pour le ministre du développement, le gouvernement envisage une reprise de l'économie tunisienne.

"Nul n’est tenu à l’impossible", a déclaré Fadhel Abdelkafi.

Concernant l'investissement public, Fadhel Abdelkafi a indiqué que le gouvernement a calculé 75 milliards de dinars de demandes pour les régions et que l'état n'est capable de fournir que 45 milliards.

Il a expliqué qu'il existe un problème de patience et que les projets ne peuvent pas être appliqués dans l'immédiat.

"Les projets doivent être étudiés et tracer pour qu'ils soient réalisés".

Chômage - emploi
Par ailleurs, Fadhel Abdelkafi est revenu sur l'emploi, précisant que l'état doit avouer au peuple la situation dans le pays concernant la fonction publique.

Il a précisé que le recrutement dans ce secteur n'est plus possible car les axes de compétitivité en Tunisie sont manquants.
"l'Etat ne cache pas les emplois (...) c'est les moyens qui manquent", a-t-il ajouté.

Les projets
Le ministre du développement a déclaré que les projets nationaux annoncés lors du Forum Tunisia 2020 ont, en majorité trouvé le financement nécessaires.

Il a précisé que les projets privés sont en cours d'exécution.

Le FMI
Le ministre de l'investissement a évoqué le Fonds Monétaire International expliquant que les signes sont positifs et que le FMI pourra verser les deux tranches restantes du crédit.


Il a ajouté que l'accord avec le FMI ouvre automatique la porte pour avoir d'autres crédits.

Les grèves
Pour Fadhel Abdelkafi, la grève pacifique est un droit mais ne doit en aucun cas perturber la production et la croissance économique.

"Nous devons sortir du cercle vicieux (...) la suspension des activités du phosphate a eu des répercussions négatives sur le pays".

Il a expliqué que les protestations ne doivent pas bloquer l'outil productif.